Vendredi 5
C'est le départ
des gares d'Arpajon et d'Ussel pour les scouts.
Les deux Troupes se retrouvent dans le train à Poitiers. Arrivés
à Surgères on attend (longtemps...) Pascal qui arrive
en voiture en squattant la gare. Il fait un temps à ne pas
mettre un chat dehors mais un scout, oui ! En fait ils jouent au ballon
dehors...
Après une marche mouillée on arrive enfin sur le lieu
de camp. A l'issu de moultes palabres (et quelques pleurnicheries)
les coins de patrouilles sont choisis. Les scouts se dépechent
de monter les tentes. Le camp est un champ de bataille. Vivement demain
que l'on range un peu tout ça !
Samedi 6
Le temps se fait plus clément.
Ludoviv arrive en début dÕaprs-midi avec son inséparable
matou Laryx.
Les scouts s'atèle aux installations de Troupe. Après
concertation c'est le départ dans les bois, scies en main :
au bouleau les scouts, chêne tremble car tu vas peut-hêtre
trépasser !
De grandes perches viennent s'aligner
au milieu du camp mais il n'y en a jamais assez ! Enfin les trépieds
pour la table commune commencent à se dresser vers le ciel.
Vivienf est allé chercher des dosses dans une scierie mais
la récolte est un peu maigre.
Le repas se passe en troupe et assis par terre à midi comme
le soir.
A la veillée les scouts traversent les mers et font naufrage.
Ils découvrent sur une ile les restes d'un bateau qui a vraissemblablement
eu autant de malchance qu'eux
Dimanche 7
les jours se suivent et se
ressemblent. On bâtit !
Quelques scouts restent avec les chefs pour les intallations de Troupe
tandis que les autres commencent celles de patrouille. Le camp retentit
des bruits des coups de maillets ou de haches, des grincements de
scies, des habituelles interpellations fraternelles : "
vous allez vous bouger bandes de glandus, y a que moi qui bosse dans
cette patrouille ! " Et des exclamations des maladroits...
Après avoir été de mariage, Florian rejoint le
camp à son tour.
La patrouille des Lynx présente sa veillée sur le thème
de l'eau.
Lundi 8
Il pleut de nouveau aujourd'hui
et cela ralentit l'activité du camps Gilles apporte les vélos
d'Ussel. La patrouille des Tigres anime la veillée sur le thème
du feu.
Mardi 9
Pour
la poursuite des installations Pascal repart chercher une scierie
mieux fournie et c'est une voiture disparaissant sous les dosses qu'il
ramène au camp. Le déchargement se fait dans la joie,
tout ces matériaux donnent des ailes aux scouts qui commencent à
angoisser pour le concours des installations ! On range les coins
de patrouille et les tentes car les chefs font le tour du camp et
rien néchappe ˆ leur regard. La pluie et la difficulté
à trouver des dosses ont eu raison de la Grande Veillée
d'Ouverture qui est repoussée des quelques jours cependant,
les scouts lors de la veillée découvrent le carnet qui
les accompagnera durant le camp.
Mercredi 10
Fin des installations, lessive
et toilette : demain c'est le grand départ pour l'explo
de patrouille.
Jeudi 11
les scouts partent ˆ la découverte
de la région pour deux jours en patrouille et les chefs se
spéŽcialisent dans la découverte gastronomique... à
laquelle s'ajoute, bien malgré eux, celle des garages automobiles
locaux !... Le tour des bivouacs des patrouilles le soir dévoile
des scouts cuits par le soleil, fatigués mais heureux.
Vendredi 12
le retour pour les plus rapides
se fait sous le soleil et pour les plus lents sous une méchante
averse.A la veillée on raconte ses découvertes et chaque
patrouille apporte ses réponses aux questions posées
par les chefs sur les villages environnants.
Samedi 13
le camp reste silencieux plus
longtemps qu'à l'accoutumée : c'est jour de grasse
matinée. Chacun se lève à son rythme pour aller
prendre le tant attendubrunch.
L'après-midi, il est temps apprendre à vivre sur cette
ile et les scouts cuisinent un gâteau au chocolat, font de la
poterie, fabriquent hamacs et un cadran solaire. Puis on va chercher
les vélos à la ferme et on les ramène au camp
en prévision du départ du lendemain.
Le soir c'est la veillée douverture. Les scouts ont fait peut-être
trop de bruit surcette ile qui n'est apparement pas déserte.
Les esprits de la nature se rappellent à leur bon souvenir
et leur montrent comment vivre en harmonie avec ce qui les entourent.
Dimanche 14
C'est
dans l'allégresse qu'on enfourche les vélos pour se
rendre ˆ Surgères par des routes champêtres, bordées
de champs de tournesols et de champs de blé tachés de
coquelicots.
La messe est animée par une chorale remarquable. Et ce sont
des pionnières de Surgères qui viennent nous dire bonjour
à la sortie et nous proposent très gentiment le jardin
devant leur local pour pique-niquer.
Puis, nous investissons la piscine pour
l'après-midi. Axel qui arrive au camp nous y rejoins. Enfin
nous retournons nous balader dans la ville et assister ˆ un superbe
feu d'artifice au rythme de morceaux de musique classique et ponctué
de textes de Victor Hugo. Quand cette féerie se termine, les
scouts en restent bouche bée.
Nous allons dormir dans une salle de danse et le plaisir de se voir
dans les grands miroirs donne lieu à quelques démonstrations
plutôtt délirantes !!!
Lundi 15
Avant
de reprendre à vélo le chemin du camp, les patrouilles
vont faire leurs achats pour le concours de cuisine au supermarché
local.
De retour au camp l'après-midi est consacrŽe à la préparation
des olympiades d'une part et à celle du concours de cuisine
d'autre part. Certains organisent les différentes épreuveq
tandis que d'autres fabriquent les médailles : des tronçons
de branche sur lesquels le motif de l'épreuve est pyrogravé.
Anne et l'aumônier d'Arpajon, le Père Philippe sont venus
nous rendre visite et se joignent à nous pour les festivités
du concours de cuisine. Chaque patrouille nous accueille dans son
ile, sur son bateau et tout le monde joue la carte de l'exotisme.
Mardi 16
La
flamme est allumée et c'est parti pour les olympiades 2002
avec la cérémonie d'ouverture !
Les épreuves se succèdent, tantôt en patrouille
(l'attaque des sauvages, la traversée de la rivière
et la traditionnelle Sioule !) tantôt ˆ 2 comme le lancer
d'uf ou seul ( lancer de javelot, lancer de hache, lutte, tyrolienne)
sans oublier le marathon qui n'aura lieu que le lendemain matin.
Mercredi 17
Le Père philippe
nous quitte mais auparavant Anne-Claire lui remet le foulard du groupe
d'Ussel qui l'a adopté !
Après le marathon c'est la remise des médailles puis
la toilette - lessive et le grand rangement du camp car demain nous
l'abandonnons pour trois jours à destination de Rochefort.
Jeudi 18
les tentes démontées,
doubles toits et tapis de sol embarqués, nous reprenons nos
vélos pour l'explo de Troupe ! La file s'étire
au long des chemins. Nous pique-niquons à midi mais la route
est encore longue, il fait très chaud et c'est terriblement
assoiffés que nous arrivons au chantier de l'Hermione. La visite
est très intéressante, la construction traditionnelle
de ce navire est vraiment spectaculaire.
Puis nous réenfourchons nos vélos pour un périple
sur des chemins perdus qui nous mènent à notre lieu
de couchage : St Laurent de La Prée. Les doubles toits
sont montés pour former un grand tunnel et après le
repas nous rejoignons les duvets avec délice !
Vendredi 19
Branle
bas de combat pour la moitié de la Troupe qui part faire de
la voile à Rochefort. Le trajet se fait en voiture et bientôt
certains se retrouvent à deux sur de petits dériveurs
tandis que les autres se regroupent pour naviguer sur un superbe quillard !
Le reste de la troupe est parti en vélo
à la plage de Fouras. L'eau est particulièrement vaseuse
dans ce secteur et la bataille qui se déchaîne transforme
vite les baigneurs en hommes de la boue ! On se rince comme on
peut dans la mer.
L'après-midi les deux groupes permutent mais les nouveaux belligérants
de la vase se font surprendre par la marée descendante et sont
contraints de chercher une douche àl'autre bout de la plage
pour retrouver un aspect civilisé...
Dernire soirée à St Laurent de la Prée.
Samedi 20
Pliage
et rangement de notre campement puis nous allons prendre le bateau
àFouras. En l'attendant les scouts font trempette sur le quai !
Nous embarquons pour le tour de l'île d'Aix et du télé
visuellement célèbre Fort Boyard . Après le pique-nique
nous disons au revoir à Ludovic qui nous quitte pour reprendre
le travail le lendemain...
Et nous entamons un laborieux trajet retour : 4 crevaisons en
deux kilomêtres sous un soleil de plomb... et après le
goûter, Alexandre qui se prend pour Poulidor, perd le contrôle
de son vélo à pleine vitesse et fait une méchante
chute. Les scouts très impressionnés comprennent l'utilité
du casque qui a bien limité la gravité de l'accident.
La fin du trajet se fait sans encombre et à bonne allure :
le rythme est pris ! Après le repas nous remontons les
tentes à la nuit et gagnons un repos bien mérité.
Dimanche 21
Grasse
matinée et brunch pour bien commencer la journée
L'après midi est consacré à une formation de
secourisme et à la fabrication des invitations pour la fiesta.
Les castors animent la veillée sur le thème de la terre
avec des mimes.
Lundi 22
Grand
jeu le matin.
L'après midi est consacré au service chez les propriétaires
du camp : les scouts désherbent les allées en prévision
de la visite du préfet ; en effet le propriétaire
essaie de défendre son terrain, il est question que notre superbe
lieu de camp devienne une décharge pour matériaux toxiques...
.Ensuite ils visitent la ferme et apprennent ˆà traire les
vaches !
Mardi 23
C'est
le grand boum de la préparation de la fiesta : élaboration
en commun du scénario, écriture du texte, fabrication
des décors, des costumes, choix des musiques, répétitions :
il y a de l'ouvrage pour tous !
Enfin les invités arrivent : une délégation
des chefs Scouts de France de Surgères, les Guides de France
d'un camp voisin, les propriétaires, des amis et des parents
qui ont fait le voyage jusqu'à nous ... et la fiesta peut
commencer avec des chants et des jeux en attendant la nuit.
Là nos spectateurs découvrent les aventures de Robinson
Crusoé, revues et corrigées... puisqu'il préfèrera
rester sur son île perdue pour les beaux yeux d'une belle "Cannibalette"!...
Mercredi 24
Le
Conseil de l'Aventure clot le camp avec l'attribution des labels.
Les installations qui n'ont pas servi au feu de la fiesta sont démontées
àleur tour, ainsi que les tentes et le matériel rejoint
sagement les rangées de cantine alignées sur l'aire
centrale.
On prépare un grand feu qui brûle toute l'aprés-midi
pour faire cuire le méchoui du repas du soir.
Et on s'endort pour cette dernière nuit de camp avec comme
plafond le ciel un peu nuageux .
Jeudi 25
Lever aux aurores. A l'iissu
du petit déjeuner, les nouveaux scouts rentrés peu avant
le camp prononcent leur promesse. Après un dernier râteau
et un dernier aurevoir, on grimpe dans les voitures en direction de
la gare de Surgères : le camp est fini...